Laurent Vincent élargit son offre en ouvrant sa propre cave indépendante.

Laurent Vincent, artisan boucher depuis 1986, dispose de cinq boutiques situées en région parisienne pour le plus grand plaisir de vos papilles. Depuis 6 ans maintenant, vous pouvez également déguster des viandes de qualité au Restaurant Le 63, situé à quelques mètres de la Boucherie de la Poste à Orsay. Un nouveau projet est en cours et ouvrira ses portes en avril 2022 : La Cave d’Orsay. 

Après avoir ouvert plusieurs boucheries ainsi qu’un restaurant avoisinant l’une d’entre elles, pourquoi se lancer dans le projet d’une cave ?

Je me suis lancé afin de continuer ce qu’on a commencé avec la boucherie : essayer d’avoir le circuit le plus court et le plus direct avec nos éleveurs situés en province. Autre exemple, au Restaurant Le 63 où notre viande provient directement de notre boucherie traditionnelle, ce qui nous garantit une qualité et un prix plus intéressant. Désormais, je souhaite diversifier cette offre en étant capable d’amener les vignerons en région parisienne, toujours sans intermédiaire. Mes projets sont tous basés sur cette proximité. Il est important de faire connaître les produits de nos régions sans que nos clients aient besoin de s’y déplacer. 

La Cave se situera entre la Boucherie de la Poste et le Restaurant le 63 à Orsay. On sait que votre restaurant est fourni en viandes par la Boucherie de la Poste. Est ce qu’il le sera en vin par La Cave ?

Oui, bien sûr. D’ailleurs, il y aura une ouverture directe entre les deux boutiques. Nos clients qui viennent au restaurant et qui ont pu constater la qualité de nos produits vont découvrir un tout nouveau concept. Ceux-ci pourront faire la démarche d’acheter une bouteille directement à La Cave avec les conseils de notre caviste pour accompagner leur repas au restaurant (droit de bouchon minimum). L’idée est de pouvoir déguster des vins au restaurant au même prix qu’une bouteille achetée à la cave pour une consommation chez soi. 

Pourrons-nous retrouver les produits de vos fournisseurs dans les grandes enseignes ?

Non, à part les grands champagnes et quelques grands vins. C’est le principe de base. Nous avons passé beaucoup de temps afin de trouver nos fournisseurs, en nous basant sur nos contacts et en nous déplaçant directement chez les vignerons. Ces artisans peuvent désormais distribuer leurs produits sans intermédiaire. 

Pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre caviste ?

Avant tout, je voulais une personne qui n’ait pas d’idée arrêtée sur les vins. Charlotte, fille de vigneron, a l’habitude de travailler dans les vignobles et est diplômée d’études spécialisées dans les vins et spiritueux. Cette jeune femme a déjà travaillé à Paris dans deux caves différentes, elle sait ce qu’elle veut faire, et elle défend avant tout les régions. C’est essentiellement ce dernier point qui m’a interpellé car il est en lien avec mes valeurs. 

Avez-vous une date d’ouverture pour la boutique ?

Nous avons prévu d’ouvrir le vendredi 29 avril. 

Un dernier mot ? 

Comme disait Paul Claudel : “En matière de vin, il faut savoir faire passer le plaisir avant le prestige”.